TYPOLOGIE DES CULTURES REPRÉSENTATIVES

Hordium Hordeum vulgare

L'orge mesure entre 95 et 120 cm de haut.

La date la plus importante est celle de la découverte des premières bières issues de sa culture. Il y a 10 000 ans, cette céréale poussait à l’état sauvage du moyen orient à l’Afghanistan et dans le nord de l’Inde. C’est dans ces régions qu’elle fut domestiquée et d’abord utilisée dans la fabrication de pains et de bouillies. La légende raconte qu’un jour en Mésopotamie, l’une d’elles aurait été oubliée et aurait fermenté à l’air libre.

L’orge entre dans la composition de mélanges de céréales de petit-déjeuner. En sirop, elle permet de réaliser les sucres d’orge. Au format salé, on la retrouve dans de nombreuses recettes.

Plus d’un tiers de la production totale d’orge en France est destiné à l’alimentation animale. Ses grains entrent dans la fabrication d’aliments pour les porcins et les volailles. Sa paille constitue également un complément alimentaire donné aux bovins et aux chevaux.

Avena sativa

Il mesure de 80 à 150 cm de haut.

Il faut savoir qu’une seule de ses graines produit entre une et trois tiges, toutes terminées par une panicule. Chacune de ses tiges regroupe entre 10 et 75 épillets de trois fleurs. Quand les épillets jaunissent, il est temps de récolter.

Elle vient d’Asie et du Proche-Orient, elle est arrivée en Europe de l’Est et du Nord s’installant au départ comme mauvaise herbe dans les champs de blé et d’orge. Elle est devenue la base de l’alimentation dans les pays nordiques il y a 2000 ans. En Écosse par exemple, il est dit que les Écossais puisaient leur force physique dans le porridge, qui est une bouillie composée à partir de ses grains. En France, elle servait surtout pour l’alimentation des chevaux. Aujourd’hui on l’utilise toujours pour ces derniers, mais on la retrouve aussi sur les tables du petit-déjeuner sous forme de flocons, notamment dans le muesli. Elle est essentiellement cultivée dans le Nord de la France.

Sorghum

Selon l’espèce, il peut mesurer entre 1 et 4 m.

Avec ses larges feuilles, il ressemble un peu au maïs mais il s’en distingue par sa panicule qui se développe à l’extrémité de sa tige. Cette panicule donne des fleurs, puis des fruits qui contiennent des graines. Ses graines arriveront à maturité en automne.

Malgré un nom italien qui signifie « se lève », il serait originaire d’Afrique. Il aurait accompagné les premiers agriculteurs d’un Sahara humide et verdoyant, il y a près de 18 000 ans. Le sorgho est une plante des pays chauds, mais grâce à ses nombreuses variétés, il est aujourd’hui cultivé dans des régions plus tempérées. Il est également appelé « gros mil ».

En France, le sorgho est cultivé principalement dans le Sud.

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Aujourd’hui, il existe des milliers de variétés de maïs cultivées partout dans le monde. Sur le continent nord-américain, le maïs est la culture dominante. Le maïs est également présent en Asie, notamment en Chine pour nourrir leurs animaux.

La betterave à sucre appartient à la famille des chénopodiacées (famille des blettes, épinards…) et se caractérise par une grosse racine à chair blanche et conique. Elle est ainsi constituée d’un bouquet foliaire (feuilles), et de la racine qui renferme le sucre. Dans 100 grammes de betterave sucrière, on trouve 75% d’eau environ, de 15 à 20% de sucre ou saccharose, 4 à 5% de pulpe et 2 à 3% d’éléments non sucrés.

À la fin de l’été, le betteravier sème des cultures intermédiaires pour couvrir et protéger le sol pendant l’hiver. Il analyse également la quantité d’azote dans le sol afin d’y apporter le complément nécessaire si besoin.

Il est effectué au début du printemps et consiste à semer chaque graine avec une profondeur et un espacement bien précis. C’est une étape technique qui permet de semer en moyenne 10 graines de betteraves par mètre carré.

les betteraves grandissent et se chargent en sucre jusqu’au début de l’automne. Le planteur veille à leur bon développement et leur apporte des traitements de protection, lorsque que cela est nécessaire, toujours en juste quantité, au bon endroit et au bon moment.

Elle a lieu à partir de septembre et s’effectue mécaniquement. Une même machine permet de réaliser ce travail avec à l’avant une effeuilleuse et à l’arrière une arracheuse. Ainsi, on récolte uniquement la racine de la plante. C’est pour cela que la récolte s’appelle l’arrachage.

180 millions de tonnes de sucre sont produites annuellement dans le monde, issues à 80 % de la canne à sucre. Le sucre est d’abord une production tropicale. Les principaux exportateurs sont le Brésil, la Thaïlande et l'Inde. L’origine betteravière est née d’une volonté napoléonienne de s’affranchir du blocus anglais grâce à la mise en œuvre de l’extraction du sucre de la betterave.

Aujourd'hui, 23 700 planteurs produisent entre 30 et 35 Mt de betteraves en France. Les racines des betteraves sont livrées et transformées dans 20 sucreries appartenant à 5 sociétés qui extraient 4,7 Mt de sucre et 6,3 millions d’hl d’éthanol, auxquels il faut ajouter les coproduits de ces extractions, la pulpe de betterave (1,6 Mt) et la mélasse.

Le monde a besoin de plus de sucre. C'est le sucre produit par la canne à sucre et les betteraves qui le nourrit. Le phénomène qui se produit est que la canne à sucre croît en superficie, MAIS la betterave à sucre croît en efficacité. Ainsi, saviez-vous que le « gain de productivité au champ » de la betterave à sucre est 5 fois plus élevé que celui de la canne à sucre au niveau mondial ?

Il rompt le cycle des maladies des céréales et des mauvaises herbes dans la rotation, absorbe l’azote en automne, améliore l’état organique des sols et est une plante mellifère attractive pour les insectes pollinisateurs, notamment les abeilles. L’implantation est une étape clé de la culture, notamment pour lutter contre les ravageurs (altises, charançons).

Les rotations de 3 ou 4 ans de colza/blé/orge ou colza/blé/blé/orge sont favorables au développement des vulpins, ray-grass et bromes.

Le colza préfère les sols riches, profonds, ameublis et conservant une certaine humidité tout en étant bien drainés ou inondés. Cependant, il peut être cultivé sur une large gamme de types de sol. Les sols argilo-sablonneux très fins, argilo-limoneux et argileux lui sont très convenables. Par contre, les sols sablonneux ne sont pas recommandés pour la culture du colza à cause de leur faible capacité de rétention de l’eau. Le meilleur pH du sol se situe entre 6 et 8.5.

Pour la germination des semences de colza, la température du sol doit être supérieure à 5°C. Durant la levée, la température du sol est plus influente sur le développement de la plantule que la température de l’air. Le taux de croissance de la culture du colza est proche de 0°C. Cependant, elle reste très sensible au gel du feuillage pendant la phase hivernale qui peut survenir dès que la température minimale descend en dessous de -4°C.

Le colza est exigeant en éléments nutritifs, particulièrement en azote.

Les besoins en azote sont importants au début de printemps (2/3 des besoins totaux en azote).

Le colza est soumis aux attaques de nuisibles tout au long de son développement : maladies, insectes ravageurs et adventices. Il est ainsi nécessaire de mettre en place des programmes fongicides, insecticides et herbicides pour assurer la protection de la culture.

Les graines des plantes oléagineuses sont broyées et pressées (procédé appelé trituration), produisant de l'huile végétale et un coproduit appelé tourteau d’oléagineux.

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Bien qu’étant moins énergétique, moins riche en protéines et plus riche en cellulose que le tourteau de soja, le tourteau de colza représente une bonne alternative au tourteau d’importation.

Le tourteau de colza est particulièrement utilisé pour l’alimentation des bovins, en remplacement du tourteau de soja d’importation et en complément de l’herbe et des fourrages.

Dans les conditions de ressuyage et de températures recommandés (8°C à 5 cm), le semis peut être réalisé dès le 20 mars. Une levée rapide et régulière exposera moins le tournesol aux dégâts d’oiseaux et limaces. Au-delà du 15 mai, les conditions de réussite seront plus aléatoires.

Il faut récolter dès lors que la majorité de la parcelle a atteint le stade optimal (voir photo ci-après). Attendre les plantes les plus en retard conduirait à s’exposer à d’importantes pertes. Par ailleurs, plus on avance en saison, moins l’humidité des graines descend rapidement et les plages de récolte sont plus restreintes. Il s’agit donc de trouver le bon compromis.

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Culture à cycle court qui se récolte à la fin de l’été, le tournesol est une tête de rotation qui présente l’avantage de libérer tôt les sols pour préparer l’implantation des céréales. Avec des sols le plus souvent secs lors de la récolte, le risque de tassement est réduit, des conditions qui offrent des conditions idéales à l’implantation des céréales d’hiver.

Un apport d'azote en végétation est souvent mieux valorisé qu'un apport au semis car il est mieux synchronisé avec la période de besoin maximum de la culture.

Le tournesol est moyennement exigeant en potasse et peu exigeant en phosphore. Attention, cependant, aux sols faiblement pourvus. Un apport peut alors éviter les phénomènes de carences.

Limaces et taupins : Eviter les sols motteux, les semis trop précoces, les résidus pailleux mal enfouis ou mal décomposés. Eviter également d’implanter la culture après une jachère

Mildiou, verticilliose, phomopsis.

La récolte se fait courant septembre avec une humidité des graines entre 14 et 16%. Pour éviter les pertes a la récolte : gousses trop basses non récoltables : assurer une densité suffisante sur le rang – et avoir un sol bien nivelé pour pouvoir abaisser au maximum la barre de coupe

Toutes les techniques sont envisageables. Les interventions de type labour ou travail profond, à la dent en situation ressuyée, sont possibles et à adapter au contexte pédologique.

Travaillez le sol sur l’horizon 0-20 cm, soit en labourant, soit avec un outil à dents, avant ou pendant l’hiver en situation bien ressuyée dans les sols argileux.

Le soja est sensible au gel et à la sécheresse durant la floraison.

L'inoculation du soja permet à la culture de couvrir une grande partie de ses besoins en azote grâce à la symbiose.

Le soja est une légumineuse qui possède la particularité de pouvoir fixer l’azote de l’air lorsqu’elle forme une symbiose avec une bactérie du genre Bradyrhizobium. Se forment alors des nodosités sur le système racinaire.

La bactérie symbiotique du soja étant absente naturellement des sols français, une 1ère culture de soja doit être inoculée. Par ailleurs, certaines situations peuvent nécessiter des ré-inoculations de précaution.

Faible besoin en azote grâce à la fixation symbiotique.

Phosphore et potasse : des besoins modérés à satisfaire. L’apport de phosphore et potasse peut être réalisé à tout moment pendant l’interculture qui précède le soja. L’engrais peut par exemple être apporté pendant la préparation du sol.

Le Soja est peu concerné par les ravageurs. Les dégâts de limaces sont peu fréquents, et on observe de rares attaques d’insectes (punaises vertes, chenilles : vanesse ou héliothis). Les traitements insecticides sont rarement nécessaires

Culture peu sensible aux maladies, il n y a pas de protection fongicide à prévoir sur soja.

Le séchage réduit l'humidité pour conserver les éléments nutritifs. Sa teneur en matière sèche est généralement supérieure à 80%.

Il est principalement utilisé en alimentation animale pendant la période hivernale pour les ruminants (vaches, moutons, chèvres).

Les plantes sont coupées et hachées avant d'être stockées dans des silos ou sous forme de boudins hermétiquement fermés. La teneur en matière sèche est inférieure à celle du foin, généralement entre 30% et 40%.

Elles sont riches en énergie et apportent une teneur équilibrée en fibres. Les plantes immatures peuvent être ensilées ou utilisées fraîches.

Les cultures immatures sont très appréciées pour leur apport énergétique et sont souvent utilisées pour compléter l’alimentation des animaux d’élevage.

La vigne est une plante ligneuse grimpante de la famille des Vitaceae.

La vigne rouge est un arbrisseau sarmenteux à tiges grimpantes. Cultivée en Europe depuis l'Antiquité, essentiellement pour ses fruits, elle a été, par la suite, introduite dans le monde entier. Ses feuilles sont palmées et son fruit, le raisin, est utilisé pour produire le vin.

La vigne fructifie exclusivement sur les rameaux de l’année en cours de croissance, nés eux-mêmes sur le bois de l’année précédente. Chez le chasselas et beaucoup d’autres variétés dites « à bois moyen » c’est le deuxième œil situé au-dessus des bourillons qui donne le meilleur rameau à raisins.

Pour les variétés « à gros bois » comme le frankenthal ou certains muscats, c’est seulement le troisième ou le quatrième bourgeon qui est capable de fructifier (les inférieurs étant stériles).

Le vin (rouge, blanc, rosé)

Spiritueux (Cognac, Armagnac)

Chaque année, de nombreux ceps de vignes sont arrachés, plus assez productifs ou contaminés par des maladies. Un gisement significatif de bois qui pourrait être brûlé pour produire de la chaleur voire de l'électricité.

En viticulture, les déchets de taille, les feuilles mortes, les déchets de vendange et même le marc de raisin peuvent être compostés. Il est important de mélanger différents types de déchets pour obtenir un compost équilibré. Par exemple, les tailles de vignes sont riches en carbone tandis que les déchets de vendange sont riches en azote. Un bon équilibre entre ces deux éléments est essentiel pour le processus de compostage.

En France, la vigne est cultivée dans des régions très différentes, mais toujours sous climat tempéré, favorable au développement du végétal : environ 800 000 hectares sont consacrés à la vigne de cuve, dans près de 95 000 exploitations.

Le climat tempéré, la diversité des cépages ainsi que la variété des sols français favorisent la culture de la vigne sur l'ensemble du territoire :

• l'Alsace, la Champagne, la Bourgogne, au climat continental,

• le Bordelais, le Sud-Ouest et la Vallée de la Loire, au climat atlantique,

• la Vallée du Rhône, le Midi, la Provence et la Corse, au climat méditerranéen.

Croissance de la consommation de vin dans les pays émergents (Chine, Inde).

Tensions autour des prix des vins haut de gamme (Bordeaux, Bourgogne).

a période de plantation d'un arbre fruitier est plus restrictive pour les sujets vendus à racines nues : ils se plantent en fin d'automne et en hiver, de novembre à la fin mars, en dehors des jours de gel. La période la plus favorable va toutefois de mi-novembre à mi-décembre.

Pour les arbres fruitiers à noyaux, la fin du mois de février et le début du mois mars est la période idéale pour la taille. En revanche, pour les arbres à pépins, l'automne est plus propice à la coupe. La fin du mois d'octobre et le début du mois de novembre seront idoines pour s'y atteler.

Symboles du printemps, les arbres fruitiers se couvrent de fleurs entre mars et mai, selon les espèces et variétés. Un vrai régal pour les insectes pollinisateurs qui viennent y butiner du nectar, se charger de pollen, et favoriser ainsi la production de fruits.

Vous devriez commencer à les ramasser au mois de juin. Concernant les arbres pour lesquels les fruits sont plus gros, comptez plutôt sur les mois de juillet et même août selon les années.

L'extraction par pression à froid

Cette méthode consiste à extraire l'huile contenue dans le fruit ou la graine d'une plante par broyage ou pression mécanique sans utiliser de chaleur ni de solvants. On obtient ainsi une huile pure qualifiée d'huile vierge clarifiée exclusivement par des moyens physiques.

Un légume-feuille est un légume dont la partie consommée correspond aux feuilles de la plante. Les feuilles sont consommées crues ou cuites, et peuvent être cuisinées de mille et une façons.

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Exemples : salades, épinards

Zoom	Les légumes-fruits sont aussi couramment appelés "légumes du soleil". Le fruit a besoin de chaleur, pour atteindre sa pleine maturité. Les tomates, les courgettes, les aubergines et les haricots verts que l'on pense couramment être des légumes sont en fait des fruits.

Exemples : tomates, poivrons, courgettes

Les légumes racines sont un type de légume où la partie principale comestible de la plante se trouve sous le sol. Ces légumes sont généralement riches en glucides et en fibres alimentaires, ce qui les rend nutritifs et rassasiants. Ils sont également riches en vitamines et minéraux, en particulier la vitamine C et le potassium.

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Exemples : carottes, betteraves, radis

Les légumes en conserve ont l’avantage d’être faciles à préparer et ne sont pas soumis à la saisonnalité, ce qui permet d’en manger toute l’année.

Cependant, du fait de leur conservation, ce type de légumes va perdre les vitamines et minéraux qui se retrouvent dans le liquide souvent non consommé. De plus, ce liquide ajouté dans les boites de conserve est très souvent salé, sucré ou gras. Enfin, les légumes en conserve sont obligatoirement cuits donc il n’est pas possible de les manger en crudité, contrairement aux légumes frais.

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Cela signifie Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne. C'est un partenariat entre un groupe de consommateurs et un ou plusieurs producteurs. Il s'agit d'un partenariat solidaire, en effet les consommateurs s'engagent pendant une période définie à consommer les produits proposés par le producteur et distribués sous forme de « paniers ». Les paniers sont réglés à l'avance. L'AMAP est généralement gérée par les consommateurs.

Ce système de vente permet au producteur de maintenir et diversifier son activité. Pour le consommateur, il permet de consommer des produits locaux et de saison tout en gardant un prix raisonnable pour les deux parties.