LE SOL ET SON ENVIRONNEMENT

La mise en culture d’un milieu naturel implique le remplacement d’une végétation naturelle par des plantes cultivées. Cette intervention change l’équilibre de l’écosystème et va en créer un nouveau : la parcelle cultivée. On parle d’agroécosystème : un écosystème géré par l’activité agricole.

Certaines techniques (ex : la déforestation), créent une forte agressi on pour le sol qui se retrouve nu et confronté aux agents climatiques qui le dégradent comme la pluie ou le vent. Aussi, l’agriculteur doit respecter les caractéristiques du milieu s’il ne veut pas voir son sol se dégrader trop rapidement.

■ L’érosion hydrique

DÉFINITION :

Entraînement des éléments de terre fins par ruissellement lorsque le sol, saturé en eau, ne permet plus l’infiltration de celle-ci. Petit à petit, le sol devient de plus en plus caillouteux.

La sensibilité du sol à l’érosion hydrique dépend de :

Sa perméabilité,

Sa topographie (une forte pente est favorable à l’érosion),

Son couvert végétal (il joue un rôle d’écran à l’impact des gouttes d’eau, et favorise l’infiltration par passage de l’eau le long de ses racines).

■L’érosion éolienne

Beaucoup moins fréquentes, elle se manifeste lorsque :

➢ Le sol est meuble, sec et émietté

➢ La végétation est trop clairsemée

➢ La surface du sol est plane

➢ Le vent est fort

■ Appauvrissement des sols

À partir du moment où l’on met une parcelle en culture, il y a risque d’appauvrissement par :

➢ Dégradation physique : excès de travail du sol, engins trop lourds, …

➢ Dégradation chimique : acidification liée à l’action de certains végétaux (résineux), ou lessivage de certains éléments comme le calcium

➢ Alcalisation : liée aux sols irrigués qui drainent mal, l’eau d’irrigation étant souvent chargée de sels et surtout de chlorure de sodium.

Sol agricole : c’est la couche de terre labourée (terre arable). En agriculture, il constitue le support et le réservoir alimentaire de la culture. Ses propriétés sont donc déterminantes pour la production.